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JUSQU'AU BOUT DE
L'EXPLOIT
56:07:29:11 INDIAN World record SOLO
  Guinness WR of london

Latest campaigns

>ULTIMATE IMMERSION A contre-courant faisant battre le déroulé des secondes pour ce rendez-vous pionnier - Save the date 2024

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>ESTAMPILLE Red Bull refit de mon 2ème canot et accompagnement de McFly & Carlito dans leur prologue de la Méditerranée (W-E) 65 heures 33 minutes 55 secondes - 2021 (Film La Traversée

« Tout commence par une rencontre… une mise en route superbe pour deux marins d’un jour mais préparés à l’exercice, la première nuit fut délicate car cernés par 5 paquebots, un lendemain par vent faible mais s’établissant enfin dans le sud-ouest et portait généreusement l’embarcation atteignant les 2.5 à 2.9 nœuds. Volontaires malgré l’amarinage David et Rapha tenaient bons les flots comme investis à la mission, même sur le final à 5 NM où le vent a basculé dans l’axe de Calvi, ils se sont cramés l’un à la barre l’autre aux avirons, ne faisant qu’un, avec pour seul objectif l’arrivée. Je sais qu’ils en garderont un souvenir ému, des instants précieux et une grande satisfaction. Bravo ! » Emmanuel Coindre

Magazine Dandy - Nautic de Paris 04-12 décembre 2021 exposition du canot (hall 1 entrée).

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>ATLANTIQUE nord solo aviron Sénégal/Guyane (E-W) 57 jours - 06-2019 - Hors saison, le passage nord fermé par un vent et une mer de nord-ouest l'oblige à prendre celui du sud plus long et perturbé, mer croisée, ondes orageuses, zone de transition permanente celle de la convergence.

Sportel Awards - Magazine Dandy - Paris Match - L'Officiel - Hello Monaco

(GWR) 1er solo 8 Océans face nord (3 W-E & 5 E-W)

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>lE SACRE d'Emmanuel - 2014

AFP 01-2014  Entrée dans la légende en 2014, le navigateur baulois devient le premier aux 3 Océans par les faces nord (Atlantique W-E 62 jours - Pacifique W-E 129 jours - Indien E-W 56 jours) après avoir accroché en 56 jours 7 heures 29 minutes et 11 secondes le record toutes catégories de la traversée de l’océan Indien (E-W) 6.528 km/3.525 NM soit 63 NM/jour. (GWR) 3 Océans solo

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Eloge de la détermination

3.525 NM soit 63 NM par jour, malgré les contraintes imposées par ce parcours de l’hémisphère sud, appareillant de Carnarvon (WA) Pelican Point Reserve, le 30-11-13 à 00h00 GMT soit à 08h00 heure locale, sur LONG-COURS, ce départ tardif en pleine saison des Cyclones (4 météores dont Colin lui vaudra de rester enfermé 48h à la dérive dans les éléments déchainés), la rencontre d’une mer piégeuse du fait des remontées australes de secteur sud sud/ouest sur vent anticyclonique d’est sud/est. Une mer croisée offrant une opposition permanente à la progression du rameur solitaire, où il est parfois difficile de trouver l’appui des palettes en carbone. Suppléant aux instruments endommagés (Centrale de navigation, 2 GPS, AIS, IPod, Radio) du deuxième jour sur un ultime chavirage, il en comptera 4 pour cette fois dont l’un plus violent sectionnera une paire d’avirons ferlée sur le pont réparée par la suite.

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La course aurait pu s’arrêter là, mais par sa seule force, l’instinct de survie, le bateau à l'envers soit à 180°, il va s’extraire de sa cabine en poussant la bulle principale seul accès vers l’extérieur, puis en la refermant le plus vite possible pour éviter ainsi le naufrage programmé, redresser son embarcation pendu à la dérive centrale, vider entièrement l’eau de mer engloutit durant 3 heures, sécher, réparer, soigner ses nombreuses plaies sur les jambes, analyser et décider sans fléchir de continuer, armé à présent (1 boussole, 2 iridiums, 1 balise Inreach, 1 powersurvivor), il pouvait donc contrôler son cap, sa position et son autonomie.

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Jusqu’au bout de l’exploit

Dans ce long périple extrême en solo, il faut continuellement mesurer ce qu'il y a de mieux à faire en toute circonstance, et être en totale confiance avec le bateau. Après des journées de navigation par grosse mer ou croisée, de jour comme de nuit, la fatigue et la vulnérabilité peuvent facilement se faire sentir sur le pont. Mais le skipper sait par expérience que l'on peut aller très loin avec la détermination chevillée au corps à tout moment. Gardant à l'esprit l'objectif, inspiré et appliqué le bord travaille dans une sorte de journée permanente tourné vers la performance, à la recherche d'une intensité, d'une glisse entre justesse et sagesse. La Course au Large en solitaire est une discipline exigeante et intéressante avec un ennemi implacable, vous-même. Vous ne savez jamais à quel point vous êtes fort, jusqu’au jour où être fort reste la seule option. 7ème défi d'Emmanuel

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